Description
Il y a des vins qui racontent des histoires. Lorsque vous les débouchez, ils vous emmènent dans un coin particulier du monde. Gorvia Blanco est l’un de ces vins. Ce n’est pas seulement un vin blanc de Monterrei; c’est le reflet d’un vignoble chargé d’histoire, d’une terre qui respire la minéralité et d’un vigneron qui comprend que le vin est un langage à part entière.
Derrière ce projet se trouve José Luis Mateo, l’âme et l’esprit de la Quinta da Muradella. Sa philosophie est à la fois simple et radicale : laisser parler le vignoble. Il a passé des décennies à étudier ses sols, à travailler en équilibre avec la nature et à affiner sa façon d’interpréter chaque parcelle. Son engagement porte sur la fraîcheur, l’authenticité et la capacité de ses vins à susciter l’enthousiasme.
Gorvia Blanco est né sur une parcelle d’un hectare, située sur une colline à côté du château de Monterrei. Il s’agit d’un vignoble singulier, planté il y a 38 ans et patiemment transformé en vignoble à gobelets. Le sol, un mélange d’ardoise décomposée, imprime une personnalité minérale inimitable.
Le cépage principal est Doña Blanca, avec un petit pourcentage de Treixadura et de Verdello Antiguo. Un trio qui apporte structure, délicatesse et profondeur.
Vinification
Ici, rien ne presse. La fermentation a lieu dans une foudre de 1 500 litres et dans une barrique de 500 litres, toutes deux usagées et neutres, afin de respecter au mieux la pureté du fruit. Gorvia Blanco passe ensuite un an sur ses lies, gagnant en texture et en complexité sans perdre en précision. Il est ensuite affiné pendant un an dans des cuves en acier inoxydable avant d’être mis en bouteille en novembre. Seulement 2 500 bouteilles numérotées. Un petit trésor.
Dégustation
Dans Gorvia Blanco, la première gorgée est d’une fraîcheur pure, mais avec des couches qui apparaissent progressivement. Des notes de fenouil, un subtil arrière-plan fumé, la sensation de pierres concassées sous la langue. Il y a de la tension, une acidité bien intégrée et une finale longue et nette qui vous laisse sur votre faim. C’est l’un de ces vins qui semblent vivants, qui évoluent dans le verre et qui vous obligent à être attentif.
C’est un blanc qui a du caractère, mais sans excès. Si vous le laissez respirer, il vous en remerciera. Si vous l’accompagnez d’une bonne conversation, il sera encore meilleur.
Bravo, José Luis Mateo.
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