Description
Personne ne misait sur la Cucamonga Valley quand tout le monde cherchait de nouveaux terroirs sur la côte. Mais Rajat Parr, avec l’intuition presque viscérale de ceux qui savent écouter la terre, a décidé de se tourner vers le vignoble Lopez, planté en 1912 sur des sols granitiques sablonneux et malmenés par l’histoire et le soleil californien. Là où d’autres voyaient une relique, lui voyait un avenir. Le résultat s’appelle The Scythians White et a quelque chose d’une archéologie émotionnelle : sauver un raisin comme le Palomino Fino et le laisser parler de sa propre voix, sans artifice, sans filtre. Juste l’identité.
La vinification
Tout commence par la vendange manuelle, au moment précis où le fruit conserve encore sa tension naturelle. Le pressurage direct permet de conserver la pureté et la légèreté, mais un petit lot est travaillé avec les peaux pour ajouter de la structure et de la texture. La fermentation spontanée a lieu dans de vieux fûts de Jerez – offerts par le légendaire Ramiro Ibáñez, de Cota 45 -permettant au Palomino de s’exprimer sans fard. La fermentation malolactique est achevée et le vin est élevé sur ses lies fines pendant six mois. Pas de collage ni de filtrage : tout est transparent.
Le goût
Le Scythes Blanc a la salinité d’un souvenir de mer et la tension d’un silence qui en dit plus que mille mots. La première gorgée surprend par une fraîcheur presque électrique, comme un coup de vent qui balaie la sécheresse du paysage. Des notes d’amandes brutes, de foin séché, de zeste de citron et une brise de sherry enveloppent le tout d’une élégance austère. En bouche, il est direct mais profond, avec une finale sèche et persistante qui laisse la sensation d’avoir goûté quelque chose d’ancien et de nouveau à la fois. Comme un vin qui a survécu à l’oubli pour raconter son histoire.
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